A quoi nous sert notre corps ?

Je sais que beaucoup de gens ne se posent pas cette question.

Il y a des questions plus urgentes, n’est-ce pas ?

Pour beaucoup, le corps est un objet de plaisir,

pour d’autres celui de douleurs ou le témoin de la vie passée.

Quoi qu’il en soit, c’est notre seul allié dans cette vie,

c’est lui qui nous donne le sentiment réel d’exister.

Il enregistre et  gère grâce à son système sophistiqué,

absolument toutes les influences, mouvements et interactions

dont notre intellect perçoit à peu après 5 % de la totalité.

Nous devons constater que nous sommes ignorants des 95 % restants de la vie.

Mais c’est prévu pour.

Nous n’avons pas à nous occuper d’au moins soixante mille milliards de cellules.

Chacune est une mini usine chimique fabriquant en permanence 30 000 produits différents,

de la molécule la plus simple à la plus complexe.

Sans que nous n’y portions aucune attention, des centaines de millions de réactions chimiques

ont lieu en permanence selon les besoins de chaque fonction

de l’organisme et pour la coordination de ces différentes fonctions entre elles !

Des millions d’informations sont décodées en permanence afin de permettre la synthèse,

l’assimilation ou au contraire la dégradation de ces milliers de composés chimiques et

de maintenir les conditions de fonctionnement optimum du corps humain.

Chaque minute, 200 millions des cellules disparaissent tandis que

200 millions naissent à leur tour pour assurer la relève.

Les trois quarts des atomes qui constituent le corps, auront pratiquement

disparu dans l’année, remplacés par d’autres qui se trouveront dans l’air respiré

(le même que celui des placards de la cuisine, du bureau et de la rue) ou

plus indirectement dans la terre, dans la mer, les rivières ou dans d’autres êtres vivants.

Autrement dit, 

nous ne sommes chimiquement jamais identiques tout en ayant une apparence stable.

Sauf que,

Il y a nos croyances, nos émotions, autrement dit notre mental.

Et il y a notre alimentation.

Et il y a aussi notre façon de bouger physiquement.

Ces composants jouent sur la chimie de notre corps,

c’est-à-dire sur notre système hormonal, nerveux etc.

De telle sorte que lui, le pauvre doit s’adapter à tout ça.

Il le fait plus au moins bien, jusqu’à ce qu’il en ait ras le bol.

Pour ne pas mourir, il doit quand même rétablir l’équilibre,

c’est ce qu’on appelle l’homéostasie, l’un des principes universels.

Et il emploie pour ça, que ça nous plaise ou non, des moyens peu confortables.

Contre lesquels nous luttons.

Nous les appelons  maladies,  accidents,  malheurs,  hasards, c’est au choix.

Ça fait un moment que je ne lutte pas contre les maladies.

Au lieu de ça, j’active mon système pour rétablir l’équilibre.

Et c’est ce que je veux vous faire découvrir.

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