L’alimentation ou la troisième médecine

 

Enfin, voilà un livre qui traite sérieusement de la question de la nutrition. 

Dans L’alimentation ou la troisième médecine l’auteur nous explique les
mécanismes de dérèglement de notre santé par la nourriture (industrielle) que nous absorbons quotidiennement.

Je peux vous dire que je suis une mangeuse et que je ne me prive pas :

Je mange de tout (viande comprise) mais pas de blé ni de lait et leurs dérivés. Je mange des produits bios de préférence, les algues, poissons crus, parfois du riz complet de préférence, du miso, huiles, sel et sucre non raffinés et surtout je ne mange pas de produits industriels transformés.

 

Je n’ai pas de micro-onde et je cuis les aliments au wok. Quand il y a suffisament de fruits et de légumes, je les mange crus pendant des semaines entières. Je m’inspire largement de cette façon de s’alimenter ( je n’aime pas le mot régime). J’ai choisi ce livre parmi des milliers qui existent sur le marché pour quatre raisons.

1. Ce régime est tellement controversé en France qu’il n’a jamais fait l’objet d’études sérieuses, on devine pourquoi. Malgré plusieurs témoignages et commentaires élogieux de la part de gens qui suivent ce régime, la communauté médicale reste sceptique quant aux vertus des recommandations alimentaires du Dr Seignalet, en raison du manque de preuves scientifiques.

2. Il y a trois  ans, ma belle-sœur  était diagnostiquée du cancer de la thyroïde. L’avis des médecins était sans compromis, il fallait opérer, retirer la thyroïde et vivre sous le traitement hormonale le reste de ses jours. Elle a refusé et a adopté ce régime, elle est toujours vivante, en pleine forme et son nodule a disparu.

3 . Parmi mes clients, il y en a beaucoup qui souffrent des maladies auto-immunes, digestives ou articulaires et quand je leur pose la question si leur médecin leur a parlé de l’alimentation, la réponse est non, 70% et « il faut manger équilibré », (personne ne sait ce que c’est), 30%

4 . Dans l’article du mois de novembre 2011 du magazine Psychologies, qui s’intitule « Manger change t-il nos émotions ? », un autre médecin Dr Laurent Chevalier, consultant en nutrition et praticien au CHU de Montpellier dit que de nombreuses données, d’études d’observation, de descriptions concernant les liens directs entre alimentation et le fonctionnement du cerveau existent, mais aucune n’est suivie de recommandations sanitaires.

C’est Bernard Gesh, chercheur en criminologie à l’université d’Oxford, en Angleterre qui montre d’une manière spectaculaire l’impact d’un changement d’alimentation sur le comportement agressif des jeunes prisonniers.

Impressionnés par les résultats, une fondation britannique (Wellcome Trust) a financé une autre étude de très grande envergure sur des jeunes violents, en y intégrant des tests comportementaux et cognitifs. Le résultat sera connu au printemps prochain.

Le concepteur de ce régime, le Dr Jean Seignalet est biologiste et médecin, spécialiste de l’immunité, il a dirigé en France, pendant 30 ans, un laboratoire d’histocompatibilité, c’est-à-dire d’analyse de la compatibilité d’organes et de tissus pour les personnes devant subir une greffe.

Plus tard dans sa carrière, il s’est mis à observer l’impact de l’alimentation et de certains aliments en particulier sur l’évolution de nombreuses maladies. Au fil des ans, il a lui-même mis au point un régime qui, affirmait-t-il, peut être profitable aux personnes souffrant de certaines maladies (il en a identifié 91).

Selon le Dr Seignalet, et comme le titre de son livre l’indique, l’alimentation constituerait la « troisième médecine », après la médecine classique et les médecines alternatives (homéopathie, acupuncture).

Prévenir et traiter la plupart des maladies (arthérosclérose, cancer, sclérose en plaques, dépression, diabète, asthme, maladies de Crohn, etc.).

Pour qualifier l’alimentation qu’il préconise, le Dr Seignalet utilise trois termes : hypotoxique (c’est-à-dire peu ou pas toxique), ancestrale ou originelle. Son régime serait, d’après lui, bénéfique contre trois catégories de maladies :

les maladies auto-immunes (polyarthrite rhumatoïde, spondylarthrite ankylosante, rhumatisme psoriasique, lupus érythémateux disséminé, sclérodermie, sclérose en plaques, maladie coeliaque, etc.);

les maladies liées à un « encrassage cellulaire » (cancer, acné, fibromyalgie, arthrose, migraine, psychose maniacodépressive, dépression nerveuse, diabète de type 2, spasmophilie, etc.);

les maladies d’élimination (psoriasis, urticaire, bronchite chronique, asthme, colite, etc.).

Selon ce qu’il avance, la muqueuse intestinale, lorsqu’elle devient trop perméable, laisse passer dans la circulation sanguine des macromolécules issues des aliments ingérés. D’après lui, la perméabilité de la muqueuse intestinale s’expliquerait par des facteurs génétiques (carences enzymatiques, allergies) et environnementaux (gluten, protéines du lait et composés issus de la cuisson à haute température) ou à la prise fréquente de substances chimiques comme les antibiotiques.

Les macromolécules qui se retrouvent dans le flux sanguin perturbent l’organisme, selon Jean Seignalet. Alerté, le système immunitaire envoie une réponse inflammatoire, ce qui peut être la cause des maladies auto-immunes (polyarthrite rhumatoïde, sclérose en plaques, etc.).

L’organisme peut neutraliser ces particules alimentaires jusqu’à une certaine limite. Une surcharge peut en effet mener à ce que Seignalet appelle l’« encrassage cellulaire » et aux maladies qui y sont liées (cancer, fibromyalgie, dépression, diabète de type 2).

Cela peut aussi entraîner un trop-plein dans les organes qui évacuent les déchets de l’organisme (foie, reins, peau, poumons, etc.), d’où l’apparition, d’après ce médecin français, de « maladies d’élimination ».

Dans tous les cas, l’auteur du livre L’Alimentation ou la troisième médecine juge que son programme alimentaire peut restaurer la muqueuse intestinale et empêcher l’apparition d’un bon nombre de maladies.

Quoi qu’il en soit, aucune étude scientifique sur les effets du programme intégral du Dr Seignalet n’a été publiée jusqu’à ce jour. (On se demande pourquoi).

Je crois qu’il est du devoir de la communauté scientifique d’étudier sérieusement le potentiel de ce régime à des fins curatives.

Présentation de l’éditeur :

Notre façon de manger influence notre santé, dans un bon ou dans un mauvais sens. Si chacun est d’accord sur ce point, deux questions restent posées :

1) De quelle manière une alimentation mal conçue conduit-elle à certaines maladies ?

2) Quelle est la diététique idéale ?

L’auteur propose une réponse à ces deux questions, en s’appuyant sur les découvertes récentes réalisées dans les diverses branches de la médecine et de la biologie.

II montre comment l’alimentation moderne exerce ses effets néfastes, en conjonction avec d’autres facteurs génétiques et environnementaux.

Les multiples étapes qui mènent de l’état normal à l’état pathologique apparaissent clairement. Au départ de troubles aussi variés que la polyarthrite rhumatoïde, le diabète sucré de la maturité, le cancer du sein ou l’asthme, on trouve la nourriture moderne, responsable du passage dans la circulation sanguine de macromolécules bactériennes et alimentaires nocives.

Le retour à une nutrition du type ancestral, la seule qui convient à l’homme, permet d’obtenir des succès aussi nets que fréquents dans une multitude d’affections qui passent pour mystérieuses et peu ou pas curables.

Dans cette cinquième édition refondue et augmentée, l’action favorable fréquente du changement nutritionnel est rapportée dans 91 maladies.

Les résultats souvent extraordinaires du régime alimentaire deviennent évidents, sur le plan préventif (athérosclérose, cancer, etc.), comme sur le plan curatif (sclérose en plaques, dépression nerveuse, maladie de Crohn, asthme, etc…).

La notion classique d’une diététique quantitative, basée sur le nombre de calories et l’équilibre entre glucides, lipides et protides, est remplacée par un nouveau concept, celui d’une diététique qualitative, fondée sur la structure des molécules.

II faut écarter celles que l’organisme ne peut pas métaboliser et conserver celles accessibles à l’action de nos enzymes.

Cette attitude de bon sens, associée ou non aux médications classiques, est très souvent salvatrice. Puisse cette nouvelle édition persuader les lecteurs que l’alimentation d’hier doit prendre une grande place dans la médecine de demain, aussi bien dans la prévention que dans le traitement de la plupart des maladies.

Les plus de ce livre :

Un livre pointu et passionnant qui donne les arguments logiques, observés dans la nature et le comportement des animaux qui n’ont pas besoin d’approcher la nourriture comme un ensemble des rapport caloriques, la contenance des protéines, sucres ou des graisses et en pourcentage.

Pour ceux qui souffrent des pathologies, citées plus haut, ce livre peut devenir un vrai détonateur pour leur guérison

Points faibles :

Un livre assez technique avec des termes médicaux et de nombreuses données biologiques, il faut être patient mais je pense que cela fera du bien de s’instruire un peu, pour pouvoir utiliser le langage scientifique.

 

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