Cœur la Joie

coeurL’une des suggestions de la part de mes lecteurs pour écrire les articles pour mon blog, était d’écrire sur les organes et leurs symbolique du point de vue de l’approche globale et de la MTC.

L’été est la période qui gouverne le couple cœur-l’intestin grêle, élément Feu.

Le cœur est relié au quatrième chakra ou centre d’énergie. Il représente l’amour (mes émotions, ma capacité d’aimer), la joie, la vitalité et la sécurité.

En MTC le cœur gouverne les activités mentales et spirituelles. Il est souvent appelé le chef d’orchestre de tout l’organisme par son rôle de coordinateur et harmonisateur de toutes les activités émotionnelles, psychiques et spirituelles.
Une autre façon de percevoir la fonction de l’énergie du Cœur est de la concevoir par l’intermédiaire de l’image de l’enfant intérieur.
En effet quand l’énergie du Cœur est harmonieuse, nous retrouvons tout naturellement une spontanéité, une curiosité et une joie de vivre qui est habituelle chez les enfants heureux.
Une énergie du cœur équilibrée permet de donner et de recevoir avec plus de disponibilité.
Un Ki du Cœur harmonieux redonne espoir en la vie et en ses
possibilités et ainsi nous remet en contact avec notre enfant intérieur et sa capacité d’émerveillement.
Le shiatsu est un excellent moyen de soutenir l’énergie du Cœur et de procurer un sentiment de calme et de connexion à soi.

Les pathologie du Coeur du point de vue holistique

Toutes les pathologies liées au cœur sont la manifestation d’un manque d’amour envers soi, de tristesse et d’émotions enfuis qui refont surface.

Quand j’attends parler de quelqu’un qui a eu un infarctus, j’imagine que cette personne avait pour but de vouloir rester « le chef », le maître à bord, à contrôler son territoire proche (famille, travail, vie social) de tout son cœur !

L’infarctus est une façon désespérée que manifeste mon corps pour me montrer que  je mets trop d’attention sur les aspects matériels ou  externes, liés à mon statut social, familiale ou professionnel au lieu de revenir à l’essentiel de ma vie qui est la joie de vivre, d’exprimer l’amour et de s’aimer sois même.

L’attaque cardiaque survient souvent dans la période de vie ou je suis en compétition, où je dois prouver quelque chose à quelqu’un combinée à la désaffectation grandissante de la famille et des proches. Je dois devenir quelqu’un que je ne suis pas.

Le cerf et la crise cardiaque

La plupart des vieux cerfs que l’on retrouve morts dans la forêt et qui n’ont pas été tués par un prédateur ou par l’homme ont été victimes d’un infarctus du myocarde.

Pourtant les cerfs vivent dans un environnement idéal, des sous bois naturels sans aucune pollution, ils ne boivent pas d’alcool, ne fument pas, ne sont pas bloqués dans les embouteillages, ils se nourrissent d’herbes et de glands, ne consomment aucune « mauvaise graisse » contenant du « mauvais cholestérol » et ils ne font pas de barbecue agrémenté de sauces grasses.

Que se passe-t-il alors ?

Le vieux cerf vit un conflit très lourd et un grand stress : celui de perdre son territoire proche, c’est-à dire avant tout sa (ses) femelle(s), chèrement conquises et conservées d’année en année à la période des combats, parce qu’un jour, devenant vieux et moins puissant, il doit céder la place à un jeune cerf qui le boute dehors.

L’étymologie

Le mot infarctus vient du latin « in – farctum », « in » étant un préfixe locatif signifiant « dans » ou « en », nous sommes déjà dans la notion de propriété, de territoire, et « farctum » étant le supin de « farcire » = farcir, ce dernier mot signifiant remplir, garnir de farce, bourrer. L’étymologie conduit au territoire gras, dans le sens d’abondamment garni.

L’écoute du verbe

Infarctus = inf/art/que/tue/se = l’art, la qualité de l’enfant (infans) tue celui qui l’a engendré, toute paternité est une future perte de territoire, un deuil à faire.

Myocarde = mis/au/cart (ou quart)/te = tu es mis à l’écart, tu ne peux plus fonctionner qu’à ¼ par rapport à avant, bref tu es mis au placard.

Selon Robert Guinée, le conflit à l’origine de l’altération des artères coronaires est celui de devoir lutter, de manière masculine, pour reconquérir le territoire perdu, en partie ou en totalité.

Il s’agit ici d’un territoire proche, qui est le plus proche du coeur. Celui qui est acculé dans ses derniers retranchements, dans un combat décisif sur son territoire, doit donner immédiatement tout ce qu’il a comme puissance musculaire de combat, ce qui nécessite une solution biologique.

Quand le conflit est actif, il y a ulcération de la tunique interne des artères, pour permettre l’accroissement du débit sanguin, mieux nourrir le myocarde et le rendre plus performant, pour que l’individu puisse faire des efforts plus intenses pour reconquérir son territoire.

Si le « vieux cerf » qu’est parfois l’être humain, grâce à cette solution biologique, retrouve vite son palais et son harem, il guérira vite.

Par contre, s’il échoue et s’il tarde à dépasser son conflit, car c’est très difficile pour lui d’accepter de perdre ce qu’il a de plus cher au monde, l’infarctus du myocarde le guette au cours de la phase de réparation des artères, alors que celles-ci se rebouchent avec l’aide du cholestérol, véritable plâtre biologique quand a lieu la crise épileptoïde, sorte de décharge électrique envoyée par le cerveau en direction du coeur pour remettre en route les artères endommagées.

On constate que si le conflit actif a duré plus de 9 mois, l’infarctus est mortel.

Mais dans de nombreux cas, où le conflit était moins intense ou moins long, il provoquera des incidents non mortels ou il passera carrément inaperçu, n’étant diagnostiqué que plus tard lors d’un contrôle de routine.

 

Conclusion

Loin de nous contenter des exercices cardiovasculaires et d’un régime alimentaire strict, les maladies du cœur ne sont pas liés uniquement à l’aspect physique. Du point de vue de la MTC, les affections liés au cœur sont d’origine mentale et spirituel.

 

Je vous invite ce matin à la réflexion suivante :
De 0 à 10 comment vous sentez vous vivant et énergique ce matin ?
Qu’est qui vous donnerait l’impression d’être le plus en vie ?
Comment pourriez-vous accroître ce sentiment de vitalité dans votre vie ?
Nourrir notre Feu intérieur, c’est prendre le temps de nourrir la flamme en soi de façon consciente et attentive.

 

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