Les 12 méridiens dans le Zen Shiatsu

L’année dernière, j’avais l’occasion extraordinaire d’assister au cours de Wilfried Rappenecker  sur les 12 méridiens dans le zen shiatsu.

Dans le monde matériel, il existe des choses qui sont vécues comme indépendantes de sa propre personne.

Cependant dans le monde énergétique notre existence dépend de ce que nous vivons et ressentons.

Pour cette raison, les sociétés strictement matérialistes remettent constamment en cause l’existence de l’énergétique et donc  l’existence des méridiens, porteurs des énergies.

Les méridiens ne sont réels que quand ils sont appréhendés par une personne.

Comme tout ce qui est vécu est essentiellement subjectif, la perception d’une réalité énergétique constitue une aventure totale et subjective.

Il n’existe également une compréhension plus profonde que dans la subjectivité.

Il existe une idée générale qui dit que les méridiens sont des lignes qui parcourent le corps d’un être vivant et qui sont les porteurs d’énergie Ki.

Personne ne les a jamais vues, quelques essais sur la résistance électromagnétique des points d’acupuncture ont été faits dans le monde, mais il n’existe pas une objectivité scientifique quant à l’existence des méridiens.

Dans son excellent ouvrage  « Atlas de Shiatsu », Wilfried Rappenecker rappelle que l’existence des méridiens n’est pas appréhendé comme une existence des os ou des muscles, ou des points de réflexes anatomiquement définis car il s’agit d’une appréhension énergétique.

Il s’agit de voir, soi-même, le méridien, le toucher, et observer la réaction après être entré en contact avec lui.

Lors de ce stage, nous avons fait une expérience qui m’a particulièrement marquée :

Une personne travaillait sur le méridien du Maître du Cœur sur le bras d’une autre personne.  Disons que c’est un trajet qui parcourt approximativement le milieu de l’intérieur du bras.

Une troisième personne (l’observateur) dirigeait le donneur, c’est à dire qui’l indiquait la profondeur et l’endroit exact des points du méridien.

Ce qui était fascinant c’est que l’observateur ressentait vraiment, comme le receveur lui-même, la justesse de l’action du donneur.

Il pouvait même corriger l’angle de la pression et la pression elle-même.

Quand le donneur a atteint le centre du méridien du receveur, l’observateur apercevait un changement soit dans le corps du receveur ou au niveau de la pièce.

Ce changement était souvent indescriptible quant à sa nature.

On ressentait quelque chose de très particulier.

Rappenecker dit que lorsque l’on découvre ce changement, on a l’impression de connaitre cette chose depuis longtemps.

Et cela est également vrai. Toutes ces choses sont perçues dans le quotidien, c’est simplement le fait que nous en sommes rarement conscients.

Par exemple quand vous êtes le témoin d’une engueulade entre deux personnes.

Vous pouvez vraiment ressentir dans votre corps comment cela vous met mal à l’aise.

Vous pouvez ressentir les effets blessants d’une personne en colère et de quelle façon cette colère atteint l’autre dans sa profondeur, peu importe le tort ou la raison de cette colère.

Je ne sais pas comme vous, mais je peux  sentir très clairement les endroits imprégnés de telle ou telle émotion.

Mais revenons au shiatsu qui est une pratique concrète.

Tout effleurement du corps déclenche une réaction énergétique qui s’étend dans la pièce comme les ondes lumineuses ou sonores. Ces ondes touchent aussi les personnes qui se trouvent dans cette pièce, les traversent en partie et sont perceptibles pour l’observateur qui les ressent dans son propre corps.

Des structures énergétiques peuvent également être touchées par notre esprit qui est à même de déclencher une réaction nettement perceptible.

Dans le zen shiatsu, nous travaillons avec le corps et avec l’esprit.

En ce qui concerne les organes, à la différence d’un organe physique, les fonctions d’un organe énergétique sont vastes car les aspects des plans corporel, intellectuel et émotionnel sont liés.

Chaque organe énergétique vibre sur le plan  émotionnel, intellectuel et spirituel, s’étend dans le corps et au-delà du corps, via des méridiens.

Ce « modèle vibratoire » comme l’appelle Rapenecker est comparable à un orchestre. Imaginez que vous écoutez un Quatuor avec quatre musiciens dont l’un des quatre aura un problème avec son instrument.

Disons qu’il n’arrivera pas à émettre le son dans son intensité juste.

Vous entendrez automatiquement les autres instruments et peut être plus particulièrement l’un des instruments plus fort que les autres.

Dans le zen shiatsu, le travail avec les méridiens nous permet non pas de s’acharner envers les organes énergétiques qui sont de l’aspect « jitsu » donc bruyants , mais bien ceux qui sont silencieux.

Le livre de Wilfried Rappenecker est un très bon outil pour les praticiens professionnels par sa qualité graphique, les descriptions détaillées des méridiens dans le zen shiatsu et surtout son introduction très intéressante.

 

Méridiens_Zen_Shiatsu
Méridiens_Zen_Shiatsu

L’année dernière, j’avais l’occasion extraordinaire d’assister au cours de Wilfried Rappenecker au  Centre de Zen Shiatsu de Sylvie Weidmann , sur les méridiens dans le zen shiatsu.

Dans le monde matériel, il existe des choses qui sont vécues comme indépendantes de sa propre personne.

Cependant dans le monde énergétique notre existence dépend de ce que nous vivons et ressentons.

Pour cette raison, les sociétés strictement matérialistes remettent constamment en cause l’existence de l’énergétique  et donc aussi des méridiens.

Les méridiens ne sont réels que quand ils sont appréhendés par une personne.

Comme tout ce qui est vécu est essentiellement subjectif, la perception d’une réalité énergétique constitue une aventure totale et subjective.

Il n’existe également une compréhension plus profonde que dans la subjectivité.

Il existe une idée générale qui dit que les méridiens sont des lignes qui parcourent le corps d’un être vivant et qui sont les porteurs d’énergie Ki.

Personne ne les a jamais vues, quelques essais sur la résistance électromagnétique des points d’acupuncture ont été faits dans le monde, mais il n’existe pas une objectivité scientifique quant à l’existence des méridiens.

Dans son excellent ouvrage  « Atlas de Shiatsu », Wilfried Rappenecker rappelle que l’existence des méridiens n’est pas appréhendé comme une existence des os ou des muscles, ou des points de réflexes anatomiquement définis car il s’agit d’une appréhension énergétique.

Il s’agit de voir, soi-même, le méridien, le toucher, et observer la réaction après être entré en contact avec lui.

Lors de ce stage, nous avons fait une expérience qui m’a particulièrement marquée :

Une personne travaillait sur le méridien du Maître du Coeur sur le bras d’une autre personne.  Disons que c’est un trajet qui parcourt approximativement le milieu de l’intérieur du bras.

Une troisième personne (l’observateur) dirigeait le donneur, c’est à dire qui’l indiquait la profondeur et l’endroit exact des points du méridien.

Ce qui était fascinant c’est que l’observateur ressentait vraiment, comme le receveur lui-même, la justesse de l’action du donneur. Il pouvait même corriger l’angle de la pression et la pression elle-même.

Quand le donneur a atteint le centre du méridien du receveur, l’observateur apercevait un changement soit dans le corps du receveur ou au niveau de la pièce. Ce changement était souvent indescriptible quant à sa nature.

On ressentait quelque chose de très particulier.

Rappenecker dit que lorsque l’on découvre ce changement, on a l’impression de connaitre cette chose depuis longtemps.

Et cela est également vrai. Toutes ces choses sont perçues dans le quotidien, c’est simplement le fait que nous en sommes rarement conscients.

Par exemple quand vous êtes le témoin d’une engueulade entre deux personnes.

Vous pouvez vraiment ressentir dans votre corps comment cela vous met mal à l’aise. Vous pouvez ressentir les effets blessants d’une personne en colère et de quelle façon cette colère atteint l’autre dans sa profondeur, peu importe le tort ou la raison de cette colère.

Je ne sais pas comme vous mais je peux  sentir très clairement les endroits imprégnés de telle ou telle émotion.

Mais revenons au shiatsu qui est une pratique concrète.

Tout effleurement du corps déclenche une réaction énergétique qui s’étend dans la pièce comme les ondes lumineuses ou sonores. Ces ondes touchent aussi les personnes qui se trouvent dans cette pièce, les traversent en partie et sont perceptibles pour l’observateur qui les ressent dans son propre corps.

Des structures énergétiques peuvent également être touchées par notre esprit qui est à même de déclencher une réaction nettement perceptible. Dans le zen shiatsu, nous travaillons avec le corps et avec l’esprit.

En ce qui concerne les organes, à la différence d’un organe physique, les fonctions d’un organe énergétique sont vastes car les aspects des plans corporel, intellectuel et émotionnel sont liés.

Chaque organe énergétique vibre sur le plan  émotionnel, intellectuel et spirituel, s’étend dans le corps et au-delà du corps, via des méridiens.

Ce « modèle vibratoire » comme l’appelle Rapenecker est comparable à un orchestre. Imaginez que vous écoutez un Quatuor avec quatre musiciens dont l’un des quatre aura un problème avec son instrument. Disons qu’il n’arrivera pas à émettre le son dans son intensité juste.

Vous entendrez automatiquement les autres instruments et peut être plus particulièrement l’un des instruments plus fort que les autres.

Dans le zen shiatsu, le travail avec les méridiens nous permet non pas de s’acharner envers les organes énergétiques qui sont de l’aspect « jitsu » donc bruyants , mais bien ceux qui sont silencieux.

Le livre de Wilfried Rappenecker est un très bon outil pour les praticiens professionnels par sa qualité graphique, les descriptions détaillées des méridiens dans le zen shiatsu et surtout son introduction très intéressante.

 

 

 

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