Si on ne change pas la direction, on arrive au même endroit

« Publiée le 7 mai sur le site de l’Assemblée nationale, une des dispositions prévues dans un amendement présenté par la majorité prévoyait de permettre aux gardes particuliers de «constater par procès-verbal toute contravention aux mesures de police sanitaire édictées dans le cadre de l’état d’urgence sanitaire, lorsque cette infraction est commise sur le territoire pour lequel ils sont assermentés».

La veille, le député LREM de la Loire Jean-Michel Mis avait fait valoir cet amendement en commission parlementaire – contre l’avis du rapporteur – insistant sur l’objectif de permettre aux gardes particuliers de constater par procès-verbaux des violations de l’état d’urgence.

La proposition a, en outre, fait l’objet d’une vague d’indignation sur les réseaux sociaux. Le 7 mai, le Huffington Post faisait ainsi état d’une «création de « milices privées ».

Quelques semaines plus tôt, c’était un arrêté pris le 3 avril par la préfecture de Seine-et-Marne et portant sur «la réquisition de certains chasseurs et garde-chasses particuliers» qui avait été à l’origine d’une avalanche de réactions.

Epinglé sur Twitter par le journaliste Marc Rees, le texte de la préfecture permettait la réquisition de chasseurs du département lors du premier week-end d’avril afin de «prévenir et de signaler aux représentants des forces de l’ordre toute infraction contrevenant aux dispositions de l’arrêté préfectoral du 31 mars», portant quant à lui sur «l’interdiction d’accès aux parcs et aux jardins publics, aux promenades, aux berges [ou encore] aux espaces forestiers» du département.

Un arrêté retiré quelques jours plus tard par la préfecture, qui a expliqué sa décision dans un communiqué mis en ligne le 9 avril. Commentant l’arrêté susmentionné, le texte précisait alors que «les bases juridiques» de telles réquisitions s’étaient finalement «avérées fragiles». Et la préfecture d’expliquer que le dispositif ne serait pas reconduit pour les week-ends suivants. »



« La sécurité sociale a évoqué «une rémunération» pour les médecins transmettant les données de personnes en contact avec des patients infectés au Covid-19. Une décision qui fait bondir certains généralistes et pourrait être amendée par l’Assemblée.

«Si le médecin souhaite mener le « contact tracing » au-delà de la cellule proche du patient (personnes résidant au même domicile que le patient) et enregistrer dans le téléservice « Contact Covid » les autres cas contacts, une rémunération supplémentaire par cas contact renseigné sera versée», fait valoir le document, soulignant que cette prime s’élèverait à «2 euros pour chaque cas contact avec saisie des éléments de base» et «4 euros pour chaque cas contact avec saisie de données plus complètes», sans toutefois spécifier le détail des données concernées.

Le président du SNJMG, Benoit Blaes, transcrit un certain questionnement au sein de ses confrères. «Il y a un sentiment partagé dans la profession qui est celui de la transgression du secret médical […] Il est incroyable que cette mesure ne s’applique pas uniquement à nos patients, à qui nous pourrions demander l’accord, mais également aux cas-contact du patient positif», fait-il savoir, arguant qu’«il est très troublant de devoir transmettre des données personnelles de personnes qui ne sont pas nos patients et que nous ne suivons pas».

Il se dit, par ailleurs, «mal à l’aise avec l’idée de devoir dénoncer des individus qui nous auraient été désignés, le tout contre rémunération».

Mais, si la mesure a belle et bien été présentée par la Sécurité sociale, son avenir est incertain après le dépôt d’un amendement par le député LREM de la Vienne, Sacha Houlié, par ailleurs fondateur du mouvement Les Jeunes avec Macron, et hostile au traçage. Devant la commission des lois de l’Assemblée nationale le 7 mai, il a proposé «d’interdire une partie de la rémunération qui sera offerte aux médecins […] du complément de deux euros par nom ou quatre euros par coordonnée supplémentaire», s’insurgeant par la suite sur Twitter contre une «rémunération au rendement [qui] n’a pas sa place en matière de santé publique».

Pourquoi je vous écris ça ?

Ce sont des informations qui génèrent beaucoup d’angoisse et de peur chez de nombreuses personnes, la colère et l’indignation chez les autres.

Pour les uns, la sécurité prévaut la liberté, tandis que chez les autres, c’est à l’envers.

Mais peu importe le camp que vous avez choisi, la question fondamentale ne va être résolue ni par l’état, ni par ceux qui sont contre l’état mais bien par nous-même.

Et cette question concerne votre système immunitaire et d’une façon plus générale votre équilibre interne.

Banal ?

Oui, comme d’ailleurs toutes les lois fondamentales qui sont d’une extrême simplicité.

Comme par exemple celle-ci :

« Les mêmes causes produisent les mêmes résultats »

Ou celle-ci :

« Si on ne change pas de direction, on arrive toujours au même endroit »

Rester enfermé chez soi, se sentir dépourvu de relations humaines, ressentir l’insécurité permanente, vivre la peur du futur, se sentir menacé, sont tous ces aspects qui affaiblissent notre système immunitaire.

Ne serait-il pas plus facile de comprendre que c’est lui qui nous protège réellement à condition qu’on l’entraîne?

Ne serait-il pas plus facile de l’expérimenter et par l’expérience de gagner en confiance en nous même et choisir ainsi en conscience d’être pour ou contre ?

Ne serait-il pas plus facile de creuser le puits maintenant, au lieu d’attendre d’avoir soif ?

Dans cette vidéo, je parle de la dernière chance pour vous inscrire pour le stage du 23 mai pendant lequel, nous allons apprendre les techniques de renforcement du système immunitaire.

P.S. : Si, pour différentes raisons, vous ne pourrez pas assister au stage ou qu’il n’y aura plus de place, vous pouvez consulter les articles que j’ai écrits sur le système immunitaire ici

 

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